Le 23 Novembre 2024, Paris accueillait trois concerts d'exception : Sum41 à La Défense Arena, Dream Theater à l'Adidas Arena et Myles Kennedy au Cabaret Sauvage, auquel nous avons eu l'honneur d'assister !
Cardinal Black
La soirée commence en peu en retard avec Cardinal Black, groupe originaire du pays de Galles et définit comme Alt Rock mais qui sur scène, avait plus l'allure d'un mix de Blues et de Rock ; ce qui était tout autant appréciable ! Les jeux de lumières étaient discrets mais efficaces, un peu comme certains des musiciens. Heureusement, Tom Hollister (chanteur) et Chris Buck (guitariste) étaient là pour apporter un peu de dynamisme visuel qui allait avec la musique énergique du groupe, et délivrant l'un comme l'autre une performance impressionnante et maitrisée.
Le public semblait conquis, mais restait assez calme pendant la prestation de Cardinal Black, sûrement dû à l'impatience de voir la tête d'affiche. Et même sans un public dansant, une atmosphère joyeuse et festive s'installait déjà dans un Cabaret Sauvage presque complet.
Après un court set de 5 chansons (Tell Me How It Feels / Morning Light / Warm Love / Where Do You Go ? / Tied Up In Blue), le groupe quitte la scène en remerciant le public pour son accueil. Ils ne manqueront pas d'aller serrer quelques mains au premier rang avant leur départ.
Myles Kennedy
Les cris retentissent dans la salle lorsque Myles Kennedy, Tim Tournier (bassiste) et Zia Uddin (batteur) entrent sur scène. C'est le sourire aux lèvres que Myles commence à chanter The Art Of Letting Go, titre éponyme de son nouvel album sorti 1 mois plus tôt, album pour lequel il sillonne les routes européennes. Un album composé avant tout de riffs Hard Rock aussi construits que maitrisés, et qui nous a fait comprendre que la carrière solo de Myles Kennedy n'a rien à envier à ses autres formations.
Le public s'enflamme dès le premier titre et entre dans la danse. Les sourires sont partagés et quelques mots aussi, puisque Myles n'hésites pas à s'adresser à ses fans et jouer avec eux. Tout semble naturel, si bien que l'on peut ressentir la véritable joie de l'artiste à venir jouer sur cette scène française, et sa sincère surprise de voir qu'autant de gens connaissent déjà aussi bien son nouvel album, qui compose la moitié de la setlist.
Mais les fans de la première heure ne sont pas laissés pour compte car l'autre moitié de la setlist va piocher dans ses deux premiers albums, sans oublier un cover acoustique de The Trooper, qu'il a dit avoir très envie d'essayer sur scène car cela l'amusait.
Et si en studio nous pouvons entendre une deuxième guitare, elle n'est pas sur scène, ni posée en playback. Et c'est là que l'on peut entrevoir tout le talent des musiciens : pallier au manque d'un instrument sans utiliser de faux. En effet, Myles et Tim se sont repartis certains morceaux pour que l'absence ne se fasse pas ressentir, et sans utiliser une technologie moderne (ce qui serait bien trop facile et moins amusant). C'est ce que j'appelle du Rock'n'roll ! Myles ne manquera pas d'en rire lors de petits problèmes techniques en disant :
'At least you can see we don't use playback !'
'Au moins, vous pouvez constater que nous n'utilisons pas de playback'
Une ambiance de fête trône dans le Cabaret Sauvage et on ne sait qui a l'énergie la plus débordante : le public ou l'artiste ? Les chansons défilent et les fans en veulent toujours plus.
Avant de sortir de scène, Myles se voit offrir un poulpe en peluche, qui sera posé sur sa baffle pendant Say What You Will, jouée au moment des rappels et qui clôturera la soirée.
En résumé, c'est un concert réussi et fort autant en talent qu'en émotions. Et si vous l'avez manqué, vous aurez l'occasion de vous rattraper car en plus des nombreux projets de Myles Kennedy en cours, il continuera la promotion de son troisième album à travers les concerts et reviendra à Paris le 15 Juin 2025 avant de fouler la terre du Hellfest !
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