top of page

[Interview] - Ko Ko Mo se réinvente avec son nouvel album 'Striped'.

Dernière mise à jour : il y a 4 jours

"Striped est venu naturellement, parce qu’au fil de l’album, on a trouvé la thématique de l’équilibre, du Yin et du Yang… C’est notre album le plus varié et sans doute le plus équilibré." a déclaré Warren Mutton, chanteur et guitariste de Ko Ko Mo à propos de leur nouvel album Striped sorti aujourd'hui, vendredi 25 Octobre.


L’Ascension Rock de Ko Ko Mo

   Fondé en 2012 par Warren Mutton (guitariste et chanteur) et Kevin "K20" Grosmolard, le

Ko Ko Mo Striped
Photo : Bertrand Béchard

duo de rock psychédélique dévoile son premier projet autoproduit, Stole My Soul, en 2014, qui reçoit déjà de bonnes critiques. Cependant, c’est en 2017 avec leur premier album studio, Technicolor Life, qu’ils marquent véritablement les esprits. La sortie et l’accueil enthousiaste de cet album transforment leur tournée nationale en tournée internationale, les conduisant jusqu'au Japon, en Chine et en Australie. Suivront deux autres albums : Lemon Twins en 2019, puis Need Some Mo' en 2022, qui inaugure leur collaboration avec le label PIAS. Le duo nantais puise ses influences dans des registres variés : du rock et du blues pour l’un, de l’électro et du hip-hop pour l’autre. Ils parviennent ainsi à combiner des riffs de guitare d’un hard rock presque vintage avec un groove résolument moderne.



Striped : Renouveau Musical et Exploration Sonore

Mais le groupe ne s'est pas arrêté là puisque nous pouvons aujourd'hui découvrir Striped, le quatrième album du groupe et deuxième sortie via PIAS. Mutton y explore des thèmes d'équilibre et d'opposition, inspirés du concept du Yin et du Yang, qui se ressentent autant dans les paroles que dans la sonorité générale. L'album propose une grande variété de titres et d’ambiances, qui pourtant trouvent une harmonie inattendue. On découvre des morceaux plus énergiques comme All The Way, contrastant avec des titres plus doux comme Wheels Of Fire, et un mélange rock-électro où Double Vision côtoie Don’t Let Me Go.


Cet album prend des airs d'expérimentation, porté par une forte envie de renouvellement et d'évolution. On y retrouve même The Wise, un interlude teinté de sonorités indiennes traditionnelles, un clin d’œil peut-être à l’expérience du groupe sur scène en Inde il y a quelques années.


Ko ko Mo Striped
Photo : Bertrand Béchard

Le premier extrait, Zebra, rappelle le style caractéristique de Ko Ko Mo, mais le reste de l'album explore de nouveaux horizons et diverses sonorités. Au-delà du rock vintage modernisé auquel le groupe nous a habitués, l’album se lance dans un mélange de genres et nous propose une dose de renouveau. On y retrouve également une présence électro plus marquée que dans leurs précédents opus.


Ce qui fait la signature sonore de Ko Ko Mo est toujours là, pour le plus grand plaisir des fans de la première heure, tandis que l'album, grâce à des ajouts et à des risques créatifs, pourrait attirer de nouveaux auditeurs. Le mélange des styles et des sonorités répond aux tendances actuelles de l’industrie musicale.


Et, comme toujours, le groupe saura offrir une performance live exceptionnelle, visuellement et musicalement marquante. Avec Striped, Ko Ko Mo semble amorcer un tournant important dans sa carrière : un projet différent, audacieux, mais toujours fidèle à leur identité sonore.


Écoutez Striped dès maintenant [ici] ou précommandez l’album [ici]. Et retrouvez-les en concert en cette fin de 2024 et début 2025, avec une date à Nantes sold out, une à l'Olympia où les places se font rares, et d'autres concerts qui afficheront 'complet' très prochainement !


Enfin, après cette mise en bouche, place à l'interview exclusive avec Warren et K20, avec qui nous avons eu l'honneur d'échanger.





Interview avec Warren Mutton & K20

 

On se retrouve aujourd’hui pour parler de votre album ‘Stripped’. Alors tout d'abord pourquoi ce nom ? Comment vous l'avez choisi ?

W - Alors ‘Stripped’ est venu naturellement parce que au fur et à mesure de l'album, on a trouvé la thématique du Yin Yang, du noir et blanc… Par rapport à l'équilibre, en fait. C'est vrai que les morceaux sont très différents ; on a jamais eu un album aussi varié. On trouve qu'il est plus équilibré que les autres. Et puis ‘Stripped’ fait aussi référence à un vers du morceau Zebra qui est le premier single qu'on a sorti, qui est “I'm wearing stripes

But free as the wind”. C'est venu naturellement.



C'est d’ailleurs avec ce titre que vous avez ouvert cette nouvelle ère. Pourquoi avoir choisi celui-ci ? Était-ce par rapport à cette phrase qui faisait écho au titre de l’album ?

W - Pas forcément mais c'était juste du Ko Ko Mo, je pense. C'était un morceau qui était bien pour se retrouver parce qu’il sonne encore Ko Ko Mo. Et puis après ça laissait peut être plus de place pour dévoiler des choses un peu plus inédites. Et des styles aussi un peu plus différents.

K - Et puis on n'est pas les seuls à choisir le premier single. Tu vois, on fait confiance aussi aux copains et puis à la prod, tout ça. Et on était tous d'accord hein, que c'était effectivement le morceau le plus “Ko Ko Mo-esque”, il était plus pour ramener les gens. C’était du nous pendant un petit peu de temps et après les surprises sont arrivées, dont ‘Bottle for Two’.



Dans votre discographie on retrouve plein d'influences très diverses; est-ce que vous en avez eu des particulières pour cet album ?

K - Bah non c'est toujours Warren qui compose. Je pense qu'il y a indirectement des inspirations, mais pas pour la création de disques quoi.

W - Non non, il y a peut être des choses qui vont transpirer untel ou untel selon les morceaux ou les mélodies. Mais nous, avant tout, on a essayé de faire du Ko Ko Mo sur cet album là et de surtout prendre plus de partis pris. Et donc voilà, si on a envie de faire un morceau complètement électro, complètement folk, on le fait.



Et justement, vous jonglez beaucoup avec les styles. Vous allez là où ça vous plaît. On retrouve beaucoup de mélanges de styles actuellement, comme récemment il y a eu Bring Me The Horizon avec Aurora. Est-ce qu’il y a un artiste d’un genre complètement différent avec qui vous aimeriez travailler ?

W - Ouais, il n’y en a pas qu'un je pense.

K - D’un style différent, il y a Thom York déjà. J'aimerais trop qu'un jour on écrive un album ensemble. Pourquoi pas ? Ouais, il y a plein de plein d'artistes effectivement auxquels on pense, hein.

W - Mais ouais, complètement différent... Ouais, je crois que t'as visé juste en fait avec Thom York, qui est marrant parce qu'il a une culture musicale incroyable. Et puis pareil, ne serait-ce que pour pouvoir discuter un petit peu de sa vision artistique parce qu'à mon avis il a vraiment un truc qui est propre à lui et puis il est complètement libre quoi. 




Quel message souhaitez-vous faire passer à travers cet album ?

W - Un message, je ne sais pas…

K - Il n’y a jamais trop de messages dans la création de nos albums en général.

W - Non non, on se dit juste ‘S’ils l’apprécient c’est cool’. C'est aussi bête que ça, mais c'est ce qu'on espère en tout cas.



Et au niveau du processus de création, ça se passe comment ?

K - Bah ça c'est Warren qui ramène les bases de compo, et les textes aussi d'ailleurs.

W - Puis pour ce cet album là on a eu la chance surtout d'être à quatre en studio avec deux personnes qui nous accompagnent en tournée qui sont Loris Marzotto et Johann Goulais qui sont tous les deux ingénieurs du son. Loris avait mixé le précédent. Et ils nous ont vachement épaulé pour aller au bout de nos idées, des partis pris qu'on voulait assumer et techniquement aussi. Donc voilà, ça a été une aventure à quatre.



Est ce qu'il y a quelque chose que vous auriez fait différemment si vous aviez eu plus de temps, plus de moyens…?

W - Ah bah ça… Plus tu as de temps et plus tu modifies les choses. Mais au bout d'un moment, c'est…

K - C'est interminable, quoi. 

W - Il faut accepter que l'aventure soit finie et un album c'est figé dans le temps de toute manière.

K - Mais en vrai, pour n'importe quel morceau de l'album il y a un moment où on se dit tous les quatre “ouais, c’est là où on voulait aller”. On aurait pu aller encore plus loin, mais déjà on était satisfait tous les quatre. Et ça c'est chouette. Quand tu te dis que t'as les V1, V12, V-machin… Tu as de moins en moins de mots à mettre, de moins en moins de notes, tu te dis “bon, là on arrive à la fin de ce qu'on voulait”.

W - Et puis bah ce qui est chouette c'est qu'on a on a été dans un super studio pas très loin de Saint-Brieuc qui s'appelle WM Studio et qui est un studio qui se lance mais qui est incroyable. Ils ont mis 10 ans de leur vie à créer cet endroit magique et architecturalement parlant, c’est assez dingue. On peut dormir dans le studio; il y a même la mezzanine à côté du piano à queue, c'est complètement fou. Et pour nous c'est un super souvenir donc on espère qu’il y aura un petit peu de l’âme de cette session qui était super chouette là-dedans, quoi. Même si les gens n'y étaient pas, pour nous ça reste un super souvenir et c'est déjà pas mal.



Est ce que vous avez une anecdote du studio à nous raconter ?

K - Il y en a plein.

W - Les personnes qui gèrent le studio sont Wilfried et Melinda. C'est un couple et ils ont un copain qui passe souvent en studio. En fait, c'est un mec qui habite à côté, qui a été guitariste, notamment pour des personnes comme Bashung. C’est un super guitariste. Et c'est un dingue de matos Vintage. Moi je suis pas trop un dingue de matos mais avec lui c'était passionnant. Et à un moment en studio, il voit que je ne joue que sur des Gibson SG, et il ramène une SG 67 standard qui est un de mes modèles préférés et il l'a laissé bien en évidence dans le studio, tu sais, pendant une semaine et puis… Je lui ai acheté sa Gibson, hein ! Il m'avait dit qu'il voulait la vendre mais du coup c'était chiant parce qu'il a fallu refaire plein de prises parce que ça allait beaucoup mieux avec celle-là. [rires] 



Il y a souvent des titres qui ne figurent pas sur la version finale de l'album, mais est ce qu'il y en a un que vous auriez aimé voir sur la setlist finale ?

K - Eh bien, figure-toi que non. On a la chance de bosser avec PIAS qui est la meilleure maison de disques au monde pour nous. Donc on a le choix dans des masters ; comme on dit, on a le choix de notre création. Donc non. Il y a peut être des passages qu'on a enlevé et tout mais pas forcément des morceaux. Donc tous les morceaux qu'on voulait sont sur le disque. Il y a peut-être des longueurs qu'on a changées parce qu’il y a un temps limité sur chaque face.

W - C’est une contrainte, un petit peu. 

K - C'est juste ça. Mais sinon, non, il n’y a pas de frustration là-dessus.



Est ce qu'il y a eu des tensions en studio ?

K - Je ne dirais pas tension. Il y a eu la fatigue, qui a joué, mais on se connaît depuis longtemps. C'est bien aussi d'être avec des personnes autres que nous deux. C'est vrai que dans la manière de faire, c’est comme dans une famille en fait, tout connement. Il n’y a pas eu de tension, il y a eu des désaccords, effectivement, et c'est là où en étant quatre, ça fait un trois contre un, donc ils gagnent. Et ce n'est pas que l'autre a perdu, c'est que c'est comme ça. Moi je le voyais de cette manière-là. Donc pas de tension mais parfois ce n’était pas de tout repos psychologiquement parce qu’on avait composé ces morceaux et ce n'est pas évident de tout modifier.

W - C'est vrai que ça faisait des bonnes journées. En fait, on avait deux fois deux semaines. Ça paraît long mais il faut quasiment un morceau par jour pour après avoir le temps de passer au mix. Puis on était enfermé comme des lions en cage pendant des jours, donc au bout d'un moment.... C’était plus par rapport à ça.

K - Après on a réussi à trouver un rythme de croisière, comme on dit, où il y avait la batterie qui était faite le matin et la guitare à mettre dessus le soir, c'était cool. On était tous les quatre à répéter un peu cette routine. Enfin bon, il y a tout un processus qui se crée et puis comme on s'aime tous, ça n’a pas été si compliqué, quoi.

W - On avait pas trop de mal à communiquer, en fait.



Donc une bonne ambiance en studio.

K - Oui !

W - Oui !



Est ce que vous avez un titre préféré ?

W - C’est une bonne question.

K - Alors nous là, tu vois, on va recevoir le vinyle à la maison, on va l'écouter une fois et après on ne l'écoute plus, en général. Sauf si nos enfants nous demandent de le mettre. Mais j'aime beaucoup ‘Dancing Alone’. C'est un morceau que je pourrais écouter comme ça en me disant que c'est pas nous. Je suis un gros fan de ‘Don’t Let Me Go’. Il y en a plein de bien.

W - Je ne sais pas quoi dire parce que je pense que c'est trop frais, en fait. Mais comparé à l'album précédent où maintenant je peux clairement plus l'écouter sauf un morceau qui passe encore... C'est la plus mauvaise promo du monde que je fais, mais ce n'est pas grave.

[rires]

Non non, pour le coup, sur celui-là, je pense qu'on est tous hyper fiers. En tout cas, c'est l'album où on est allé aussi loin que possible. Donc j'espère que ça se fera encore et qu'on mettra les bouchées doubles pour le prochain.



Et vous partez bientôt en tournée, laquelle avez-vous le plus hâte de jouer sur scène ?

K - On est en plein dedans. La semaine dernière on était en première résidence, dans le studio. C'est la première fois qu'on est dans une résidence, d'ailleurs, pour préparer le Live, dans un studio, d'habitude c'est en salle direct. On fera des salles après, mais là on bosse ; il y a des morceaux qui seront clairement pas en live parce que ce n'est pas adaptable comme on est que deux sur scène. Là on prépare, on change les structures, on change les arrangements des morceaux, on va jouer du futur album en live. Les morceaux, on les aime tous, à jouer, parce qu'ils sont tout nouveaux pour nous et ça nous fait du bien de jouer des nouveaux titres.

W - On sait par lequel on va commencer. Et puis je pense que c'est surtout celui-là…

K - On les aime tous. Enfin, il n’y en a pas un que je préfère plus que l’autre, quoi.



J’ai l’impression que les deux premiers titres ont été très bien reçus. Comment ressentez-vous cette réception auprès de vos fans ? Sentez-vous qu’ils attendent la suite ?

W - On n'est pas à leur place mais ils sont trop mignons. Ils sont à fond et on les embrasse. Mais après je ne sais pas.

K - Il y a des morceaux qui vont peut-être leur manquer en live, ouais.

W - Peut-être, ouais, mais pas à nous ! 

[rires]

K - Mais ils vont découvrir d'autres choses. C'est notre 4e album, c'est le 2e pour beaucoup de gens mais pour nous, c'est le 4e. Le but n'est pas vraiment passer à autre chose, parce qu'on reste toujours Ko Ko Mo et on respecte tout ce qu'on a fait avant, mais plutôt de franchir un cap et de dire “bon, OK, on ne fait plus ça”. Ça fait 10 ans qu'on fait ça, il y a des morceaux comme des reprises, qu'on ne fera plus pour le moment sur scène. Le but est de faire découvrir aux gens des nouveaux morceaux en live, quoi. J'ai le souvenir d'avoir vu un Massive Attack une fois où l'album est sorti après le Live. Et tu ne connais rien de la moitié du set mais tu l'apprécies quand même. Et après tu te remémores le live quand tu écoutes l'album. Et là c'est le contraire on sort l'album avant, donc les gens auront le temps de le rincer avant de venir nous voir sur scène. Ils chanteront les paroles par cœur ! [rires] Mais ouais, on est curieux de leur faire découvrir de nouveaux morceaux en live. 



Aujourd'hui on fait de plus en plus de promos par les réseaux. Est ce que vous pensez que c'est une bonne ou une mauvaise chose ?


W - C'est une bonne question. Je pense qu'il faut les deux. Parce que ça a une liberté qui est chouette. Mais faut pas faire que ça, il faut pas s'enliser trop là-dedans. Je pense qu'on reste avant tout des musiciens et je trouve que dans l'époque d'aujourd'hui on nous demande de faire beaucoup de trucs nous-mêmes, de faire plusieurs boulots. Je connais des copains, ils sont graphistes, musiciens… ils font tout de A à Z et au bout d'un an, tu fais un burn out, c'est obligé, quoi. Tu ne peux plus être aussi focus sur ton art si t'es multi-casquette à ce point là mais ça reste chouette. 

K - Un peu l'art de la guerre quand même. Pour tout ce qui est promo, tu ne peux pas passer à côté, quoi. J’avoue que parfois j’aurai envie de revenir sur le côté un peu flyers, affiches, qui est en moi. Pas de réseau. Et puis de faire un peu à l'ancienne quoi. C'est pour ça qu'on est très attaché au disque aussi, au vinyle, à l'objet. On a un public aussi qui nous suit beaucoup et on se rend compte qu'on en vend quand même pas mal. On est moins Stream qu'album physique. Dans le rock je pense que c'est souvent le cas. Mais bah on a besoin des réseaux.

W - C'est un moyen de se rapprocher des gens qui t'écoutent, ce qui est chouette. Mais c'est vrai que la force du rock, mais à la fois la contrainte pour nous, c'est que c'est un public de tout âge donc faut être partout, faut être sur tous les supports, que ce soit les réseaux sociaux ou même  les CD, faut faire des CD, des vinyles et être sur les plateformes de streams. Mais du coup ouais faut être partout. Ça, je trouve que c'est vraiment spécifique au rock.



Et avez-vous un message pour vos fans ? 

K - Bah déjà merci, on leur dit jamais assez mais ils sont trop bienveillants dans les bons et mauvais moments d'ailleurs qu'on a passé. Ils sont au taquet. On a toujours des commentaires hyper sympa. Et puis bah c'est grâce à eux qu'on avance aussi et leurs idées, leurs joies… Quand il pleure devant nous, enfin tu vois, il y a des émotions qui se passent, on…

W - On pleure avec eux.

K - On pleure avec eux ! On a vécu ça à la Cigale. Bon, sur plein de dates aussi bien sûr, mais à la Cigale c'était vraiment la date pour nous l'année dernière qui était forte. On s'est rendu compte d'un truc, c'est qu'il y a cette sympathie et cette bienveillance envers eux et ils nous le rendent hyper bien. Et puis on est monté sur scène, on a failli chialer cinq ou six fois pendant le concert. Il se passe un truc avec eux, quoi. C'est chouette. Mais bon, c'est pour eux qu'on fait ça. Pour nous aussi, mais surtout pour eux.

W - Espère qu'on leur rendra encore plus honneur sur la prochaine tournée. En tout cas, ouais.



Avez-vous quelque chose à ajouter ?

W - Rendez-vous à l'Olympia. !

K - Le 7 décembre ! Et on a hâte de leur faire découvrir le disque et on espère qu’ils nous suivront le plus longtemps possible !

8 vues0 commentaire

Kommentarer


bottom of page