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Boston Manor à La Bellevilloise : Une soirée pop-punk pleine d'énergie

Le 30 novembre dernier, La Bellevilloise a accueilli une soirée dédiée au rock alternatif, réunissant Wrong Man, NewMoon et Boston Manor. Une programmation qui, entre atmosphères mélancoliques et énergies percutantes, promettait un voyage musical riche et contrasté. Les fans présents, qu’ils soient fidèles ou curieux, ont pu profiter de l’ambiance intime du lieu pour plonger dans les univers singuliers de ces trois groupes.


Wrong Man ouvre la soirée

Wrong Man a lancé les hostilités avec un set sobre, allant directement à l’essentiel : un son brut, un jeu de guitare tranchant et une rythmique solide. Le groupe, avec sa démarche directe, a réussi à créer une atmosphère profonde, mais sans fioritures. Les premiers morceaux ont été accueillis sans grande effusion, mais petit à petit, la salle a commencé à entrer dans l’univers des musiciens. Les fans les plus proches de la scène semblaient déjà en phase avec le groupe, réagissant aux changements de rythme et à la dynamique du set. En dépit de l’aspect simple et sans compromis de leur prestation, Wrong Man a su imposer son style et capter une attention croissante au fil du concert.




NewMoon : une prestation intime et émotive

Le groupe belge NewMoon s’est distingué par une approche plus introspective, offrant un set marqué par une sobriété maîtrisée. Leur musique, à la fois riche et fluide, a révélé des guitares puissantes mais jamais écrasantes, laissant place à des nuances subtiles. La voix du chanteur, grave et expressive, a renforcé tout au long du set cette atmosphère empreinte

de profondeur. Le groupe a alterné avec finesse des passages presque atmosphériques et des montées

d’intensité, tout en maintenant une certaine fluidité tout au long de leur prestation. Plutôt que de chercher à imposer une dynamique rapide, NewMoon a opté pour un set plus introspectif et subtil, créant ainsi une ambiance propice à l’immersion.



Boston Manor : l'explosif retour

Dès l’entrée sur scène des Britanniques, le ton de la soirée est donné. Le groupe lance les hostilités avec Floodlights on the Square, tiré de l’album Datura (2022). La salle est déjà bien remplie, et la fosse s’embrase immédiatement. Les riffs puissants et l’énergie du groupe, portés par un Henry Cox au sommet de sa forme, entraînent les premiers mouvements de foule. Le groupe enchaîne avec Container, extrait de leur dernier album Sundiver, avant de continuer avec England’s Dreaming, morceau plus ancien qui ravit les fans les plus fidèles. La foule, quant à elle, ne se fait pas prier pour chanter en chœur les paroles, prouvant l’adhésion totale des Parisiens à l’univers de Boston Manor.


Le concert prend un virage intense avec Sliding Doors, un morceau particulièrement énervé qui pousse la fosse dans un véritable wall of death. La puissance du titre résonne dans chaque recoin de la salle, et le groupe semble porter cette énergie avec aisance. L’évolution de l’ambiance tout au long de la soirée est portée par des morceaux comme Heat Me Up et Dissolve, des titres plus récents qui trouvent leur place aux côtés des classiques incontournables du groupe.

L'apogée de la soirée arrive avec Passenger et Foxglove, les deux morceaux phares des Britanniques qui clôturent ce show avec brio. Le groupe, souriant et complice, a livré une performance impeccable, avec un public qui ne leur tient pas rigueur pour les quelques petites imperfections dans l’interprétation de Henry Cox, dont la voix un peu plus éraillée trahit la fin de la tournée.

Avec presque 1h20 de show, Boston Manor a fait le job. Les Parisiens repartent conquis, heureux d’avoir assisté à ce concert dans l’atmosphère intime de La Bellevilloise. Un grand merci à Veryshow et AEG Presents France pour l’invitation.

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